« La sécurité a toujours été une priorité absolue de ce gouverne- ment. Elle l’est d’autant plus avec les attentats et la menace terroriste de ces dernières années. Depuis, nous avons énormément investi dans la sécurité, notamment sur le plan de la technologie. Nos ser- vices de police engagent et forment un nombre record de citoyens. Mais la politique de sécurité va au-delà des moyens. Il est aussi question de « culture ». Nous avons besoin d’une culture de sécurité aboutie. Pas d’une politique de réactions à chaud, mais bien d’une politique de sécurité reposant sur des études et une analyse rationnelle avec le sens de l’équilibre.
Personne ne veut d’un état po- licier mais nous devons, dans un même temps, travailler à un échange d’informations et à la détection de signes d’extrémisme radical par exemple. Et ce, dans une société envahie par les « big data ». Cette approche exige une attitude vigilante et adulte des autorités, des acteurs privés et des citoyens. C’est pourquoi je ne peux que me réjouir de l’élargissement de l’institut Vias. L’institut a déjà prouvé, entre autres avec la campagne BOB, qu’il sait identifier les problèmes sociétaux et agir en conséquence. L’expertise de l’insti- tut Vias dans d’autres domaines de sécurité est bienvenue.
J’espère que le centre de connaissances sera à même de reprendre le même rôle de liaison et de sensibilisation dans la lutte contre la criminalité, voire même la radicalisation. Nous avons besoin d’un endroit où la connaissance peut être réunie de manière objective, un endroit où la sécurité est analysée à l’échelle humaine. Car nous devons tendre vers une société où une culture de sécurité aboutie occupe une place à part entière dans le monde contemporain. »
Ministre fédéral de la sécurité : Jan Jambon