Parmi les jeunes conducteurs, il s’agit même d’1 conducteur sur 2 !

Même si le télétravail améliore pour l’instant la fluidité du trafic, les travaux et accidents particulièrement nombreux en cette période engendrent pas mal d’embarras de la circulation. Or une nouvelle enquête de l’institut Vias montre que pour réduire le temps passé dans les bouchons, 1 conducteur sur 3 cherche un itinéraire bis grâce aux applications sur son smartphone. Une grande majorité des conducteurs estiment que cela leur fait gagner du temps dans plus de la moitié des cas, même s’il ne s’agit souvent que de quelques minutes. Autre résultat de cette enquête : changer constamment de bande et ne pas utiliser le clignotant sont les sources d’irritation les plus importantes.

Pour en apprendre plus sur la manière dont les conducteurs belges se comportent dans les embouteillages, l’institut Vias a interrogé un échantillon représentatif de 1000 Belges qui utilisent la voiture pour se rendre au travail.

Vérifier le trafic ? Allumer la radio !

Quasiment la moitié des conducteurs belges (47%) vérifient d’une manière ou d’une autre le trafic avant de prendre sa voiture. La radio reste le moyen le plus prisé : au total, un quart des conducteurs (25%) l’écoutent pour voir s’il y a des embouteillages ou des accidents sur le chemin du travail. La radio est davantage prisée par les plus de 55 ans (33%) que par les jeunes conducteurs (19%).

Parmi les conducteurs qui s’informent à l’avance des embouteillages, 1 personne sur 5 adapte son mode de transport quand il y a des embarras de circulation. Elle préfère alors prendre le train ou le vélo plutôt que la voiture.

Nous devons encourager ce type de choix pour les conducteurs qui ont la possibilité de voyager avec un mode alternatif. En se déplaçant autrement ou en modifiant l’heure de départ, ils veillent à réduire les embouteillages. Ils améliorent ainsi la situation pour les usagers qui n’ont pas de solutions de rechange. Certaines zones sont en effet mal desservies par les transports en commun.

Un embouteillage ? Vite un autre itinéraire dans 2 cas sur 3

Si certains vérifient au préalable l’état du trafic avant de prendre la route, d’autres le font seulement au moment où ils se retrouvent coincés dans les embouteillages. Deux conducteurs sur 3 (67%) cherchent alors un itinéraire alternatif. Faire confiance à son sens de l’orientation constitue une possibilité mais 1 conducteur sur 3 utilise une application sur son smartphone (32%). Les conducteurs de 18 à 34 ans les utilisent davantage (44%) que les conducteurs de plus de 55 ans (18%).

Il est évident que l’utilisation d’un itinéraire bis ne va pas résoudre le problème des embouteillages. À certains endroits et à certaines heures, le réseau routier est tellement saturé que le problème ne fait que se déplacer. Il arrive souvent que les usagers soient guidés par leurs applications dans des endroits comme des zones résidentielles pas du tout appropriées pour accueillir un trafic de transit, ce qui peut entraîner des situations dangereuses.

Quand il y en a un, le gain de temps grâce à l’utilisation de l’application n’est souvent que de quelques minutes. Néanmoins, parmi ceux qui choisissent un itinéraire bis, près de 8 sur 10 (79%) pensent qu’ils gagnent du temps dans plus de la moitié des cas.

Changer constamment de bande de circulation, source d’irritation

Dans les embouteillages sur le chemin du travail, plusieurs comportements sont irritants. Ainsi, le fait de talonner un autre conducteur, par exemple, irrite 32% des personnes interrogées. Mais les comportements qui agacent le plus les conducteurs sont le fait de ne pas utiliser ses clignotants et les changements incessants de bande de circulation (tous les deux 47%).

Les études montrent toutefois qu’en changeant constamment de bande, les conducteurs n’y gagnent rien et nuisent au contraire à la sécurité routière et à la mobilité. En effet, la voiture qui effectue la manœuvre prend la place de 2 voitures pendant un certain temps, ce qui réduit ainsi la capacité sur la route. Ensuite, le chauffeur qui change de bande contraint les autres usagers à freiner, ce qui perturbe la fluidité du trafic. Résultat des courses : plus le nombre de manœuvres augmente, plus les usagers perdent du temps.

Changer constamment de bande de circulation est également néfaste pour la sécurité routière. Si deux conducteurs veulent effectuer simultanément cette manœuvre, cela risque de donner lieu à un accrochage, ce qui va faire perdre encore plus de temps à tout le monde. Sans parler de ceux qui forcent le passage. En outre, toutes ces manœuvres représentent un danger pour les motards qui se faufilent dans les files.

Le GSM pour passer le temps

Pour passer le temps dans les embouteillages, 1 conducteur sur 5 (20%) en profite pour donner des coups de fil avec un kit mains libres, ce qui est tout à fait légal. En revanche, 1 conducteur sur 7 (15%) prend son smartphone pour vérifier ses e-mails ou aller sur Facebook par exemple. Distraits de la sorte, ces conducteurs risquent de mettre plus de temps à redémarrer une fois que la file se remet en mouvement ou de ne pas voir les motards qui se faufilent dans le trafic. Un tel comportement peut donc avoir des répercussions tant sur la mobilité que sur la sécurité routière. En Wallonie, près de 3% des conducteurs téléphonent encore avec leur GSM en main dans les embouteillages, phénomène qui n’existe quasi plus en Flandre (0,5%).

Conclusion

Bloqué dans les embouteillages, 1 conducteur sur 3 cherche un itinéraire bis grâce aux applications sur son smartphone. Une grande majorité des conducteurs estiment que cela leur fait gagner du temps sur plus de la moitié des trajets encombrés. Pourtant, le gain de temps obtenu par ces applications est souvent très limité. En revanche, les effets indésirables peuvent être importants pour les habitants des quartiers touchés par la circulation de transit. Afin de remédier au problème des embouteillages, il convient d'encourager les conducteurs à utiliser un autre mode de transport que la voiture. Parmi les comportements irritants dans les embouteillages, on notera surtout les changements intempestifs de bande qui peuvent nuire à la mobilité et à la sécurité routière.

Personne de contact:

Benoit GODART, porte-parole institut Vias: 02/244.15.34 ou 0476/24.67.20

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